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L’insuffisance respiratoire
Symptomes de l’insuffisance respiratoire
L’insuffisance respiratoire se définit par l’incapacité de l’appareil pulmonaire à assurer ses fonctions, à savoir l’oxygénation du sang. Entrainant un essoufflement rapide et une forte augmentation du rythme cardiaque, l’insuffisance respiratoire (IR) a de multiples causes et symptômes. Elle peut être aigüe, c’est-à-dire se manifester immédiatement et disparaître après une phase de « crise », ou bien chronique, avec des effets qui seront donc permanents et irréversibles. Dans les deux cas, la consultation d’un médecin généraliste et d’un pneumologue vont s’avérer nécessaire afin de traiter lesdits symptômes.
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Causes:
L’insuffisance respiratoire a de nombreuses origines, qui varient principalement en fonction de la nature ces dernières. De fait, les causes vont diverger, en fonction de si l’insuffisance est aigüe ou chronique.
IRA:
L’insuffisance Respiratoire Aigüe est dû à un événement traumatique, faisant chuter de manière brutale la capacité des poumons à assurer l’hématose dans l’organisme. On considère qu’une IR est aigüe lorsque le taux d’oxygénation du sang est inférieur à 55 millimètres de mercure (PaO2 > 55mmHg).
Elle peut survenir après une forte crise d’asthme, en réaction à une infection ou à un virus affectant les poumons. L’intoxication par une matière toxique ou polluante, telle que l’oxyde de carbone, peuvent également engendrer une IRA. Généralement, une fois l’épisode critique passé, la fonctions pulmonaires et l’activité de l’appareil respiratoire reviennent à la normale. Cependant, si des symptômes persistent, la visite chez un médecin sera primordiale.
IRC:
L’insuffisance Respiratoire Chronique est, comme son nom l’indique, permanente. Le taux d’oxygénation du sang est inférieur à 70 millimètres de mercure (PaO2 > 70mmGh), ce qui entraîne des symptômes handicapants au quotidien, comme un essoufflement rapide au moindre effort, ou encore des troubles divers.
L’un des principale cause de l’IRC est la dégradation du système respiratoire, soit par une pathologie obstructive, comme l’asthme, la bronchite ou encore la mucoviscidose ; soit par une pathologie dite restrictive. Cette dernière indique une chute des capacité pulmonaires et peut découler d’une atteinte des muscles respiratoires (myopathie, poliomyélite), de la paroi thoracique (scolioses avancées ou encore traumatismes après une chirurgie), de la paroi des alvéoles (fibroses pulmonaires, sarcoïdose, etc.) ou bien à cause d’une pneumectomie.
Il est également important de notifier que le tabac est responsable de 90% des cas de broncho-pneumopathie obstructives, ce qui fait du tabagisme le principal coupable des IRC, bien que cette incidence ne soit pas vraiment mise en valeur dans les campagnes de lutte contre le tabagisme.
Symptômes
Les symptômes de l’IR sont multiples, mais le premier à apparaître devant tous est la difficulté à respirer, à savoir la dyspnée. L’oxygénation est alors insuffisante et peut de manifester à n’importe quel moment, que le patient soit à l’effort ou au repos, voir même dans son sommeil.
Ces problèmes vont entraîner une fatigue rapide et permanente chez l’individu, dû à la baise d’échange gazeux entre les alvéoles pulmonaires et le sang. Il devient donc primordial d’utiliser l’oxygénothérapie afin de ramener les capacités respiratoires à la normales.
Des maux de têtes et insomnies peuvent apparaître, ainsi qu’une augmentation rapide du rythme cardiaque, même sans qu’aucune activité physique ne soit nécessaire.
On observe également une cyanose des extrémités chez le patient, c’est-à-dire une coloration bleue principalement dans le bout des doigts, des orteils ou des lèvres. De surcroît, des troubles de la vigilance, ainsi que des troubles de l’humeur et de la concentration ont été observés.
Diagnostic:
- Lors de l’apparition des symptômes, la visite chez un médecin sera importante. Il sera alors nécessaire d’effectuer une batterie d’examens, afin de confirmer (ou non) l’insuffisance. Bien entendu, la consultation d’un pneumologue peut être fortement recommandée afin de trouver un traitement ou d’approfondir les recherches.
- Le premier examen à passer est une gazométrie artérielle, visant à confirmer et à comptabiliser le manque d’oxygénation du sang. Cette prise de sang doit être renouvelée plusieurs fois afin de confirmer (ou d’infirmer) la chronicité de l’insuffisance.
- Les Epreuves Fonctionnelles Respiratoires (EFR) sont aussi mises en place afin de quantifier les volumes d’air qui sont expulsés et de statuer sur l’origine de maladie. En effet, les résultats seront divergeant si l’Ir est d’origine obstructive, restrictive, voire les deux à la fois. Dans certains cas, des épreuves supplémentaires, comme la Marche des Six Minutes (6 MWT), sont utilisées pour déceler la perte d’oxygénation à l’effort et mesurer la gravité de l’insuffisance respiratoire.
Traitement de l’insuffisance respiratoire:
Les traitements existants pour les IR sont nombreux, mais le principal consiste surtout à ramener l’hématose du patient au plus proche de la normale. Après une série d’examens pour déceler la présence d’une altération permanente des fonctions respiratoires, le médecin et/ou le pneumologue statueront avec le patient de la meilleure solution pour éviter les désagréments.
Il est évident que l’arrêt du tabac sera un passage obligatoire s’il la personne est atteinte d’une insuffisance chronique. Ne pouvant pas ramener les poumons à leur état originel, il sera question de faciliter le quotidien du patient, en lui autorisant des efforts d’abord limités, mais qui permettront de conserver une bonne forme physique et mentale.
Traitements de l’insuffisance respiratoire
Du handicap quotidien à l’engagement du pronostic vital, l’insuffisance respiratoire peut et doit être traitée dès les premiers symptômes. Différents remèdes existent et le choix de l’un d’entre eux s’opère au regard de la nature et de l’expression de la maladie mais aussi des antécédents du patient et de son état général de santé.
Qu’est-ce que l’insuffisance respiratoire ?
L’oxygène est un carburant assurant les fonctions vitales de tout être vivants. Les formes de vie terrestres sont impossibles sans cette molécule chimique. Chez l’être humain, l’oxygène chemine du nez jusqu’aux alvéoles pulmonaires chargées ensuite de le disséminer dans le reste du corps par voie sanguine. L’appareil respiratoire humain se compose ainsi d’un ensemble d’organe : nez et gorge, trachée puis bronches et enfin les poumons soutenus eux-même par le diaphragme.
Lorsque l’appareil respiratoire ne peut plus assurer les besoins du métabolisme humain, on parle d’insuffisance respiratoire. Cette pathologie peut provenir d’une obstruction des voies de circulation de l’oxygène au sein de l’appareil même comme dans le cas de l’asthme, ou encore d’un volume pulmonaire trop faible. Dans chaque cas une consultation médicale est indispensable.
Conséquence de l’insuffisance respiratoire
Lorsque la respiration est gênée par un trouble respiratoire, un certains nombres de symptômes apparaissent tels que : des maux de têtes, des capacités physiques altérées et une fatigue importante, et de façon générale une difficulté à respirer. Sur le plan neurologique, des confusions ou une attitude comateuse sont des troubles sérieux à prendre en considération. La réduction de l’oxygénation du sang est le terrain de d’autres pathologies pouvant survenir conjointement. De manière générale, les complications sont graves et éventuellement mortelles.
Qui est concerné?
La maladie peut se déclencher quelque soit l’âge ou les conditions de vie du patient. Les asthmatiques et personnes atteintes de mucoviscidose seront les plus enclins à pâtir de la maladie. De plus, des facteurs de risques tels qu’une exposition soutenue à des gaz et poussières toxiques ou bien le tabagisme sont à prendre en compte pour le diagnostic et le traitement du malade. Les sujets à risque doivent à tout prix éviter le contact avec personnes touchées par des infections microbiennes notamment celles concernant les infections des voies respiratoires.
Les traitements de l’insuffisance respiratoire
Différents types de traitements de l’insuffisance respiratoire existent et le diagnostic du médecin pourra orienter le patient atteint vers la solution la mieux adaptée à sa pathologie et à ses antécédents.
Rééduquer la respiration et atténuer les symptômes
Alors que l’insuffisance respiratoire incite à une baisse de l’effort physique, le kinésithérapeute aide le patient à atténuer les symptômes par des exercices physiques et une remise à l’effort. Le patient adopte de nouvelles habitudes respiratoires avec des effets vertueux sur son mode de vie quotidien. Des manipulations thoraciques à visée expectorante peuvent aussi être proposées en kinésithérapie. Ces techniques sont les moins invasives et permettent de retrouver un confort de vie quotidien. Les bénéfices cliniques sont importants et rapidement atteints.
L’oxygénothérapie et la ventilation artificielle
L’oxygénothérapie est une méthode de ventilation artificielle dont le but est d’apporter au sang l’oxygène dont il a besoin et notamment de compenser son déficit en cas de difficulté respiratoire. Elle se présente sous trois formes : la canule nasale, le masque ou la lunette faciale et enfin le tube introduit dans la trachée. Cette dernière technique est contraignante et nécessite une hospitalisation tandis que les deux premières peuvent être réalisées à domicile. Différents types d’oxygènation et des posologies sont proposés dans ce cadre. Ce traitement améliore nettement la qualité de vie et favorise le retour à une activité physique normale avec les effets vertueux que cela apporte.
La greffe de poumon
La greffe de poumon consiste à transplanter un poumon d’un patient en état de mort cérébrale à un autre patient souffrant d’une pathologie respiratoire grave. Dans le cas de l’insuffisance respiratoire il s’agit d’une technique de dernier recours, invasive et risquée. La convalescence et la rééducation sont longues et contraignantes. Des médicaments anti-rejets sont prescrits à vie et des complications sévères sont fréquentes. La greffe de poumon peut être pratiquée sur un ou deux poumons.
La vaccination
La vaccination est une mesure de prévention. Elle permet de prévenir et éliminer les infections des voies respiratoires limitant ainsi les risques d’insuffisance. Deux types de vaccins sont préconisés : le vaccin contre la grippe qui devra être renouvelé annuellement, et le vaccin contre le pneumocoque nécessitant une première injection et un rappel sous huit semaines, le pneumocoque étant une cause de méningite.
La prise en charge psychologique
Une prise en charge psychologique doit être envisagée. L’insuffisance respiratoire est une source d’anxiété pouvant aggraver la maladie. Elle peut également dégénérer en dépression du fait de son retentissement important sur la vie du patient. Dans tous les cas un sevrage du tabac, une excellente hygiène alimentaire et de l’exercice physique régulier sont des règles de prévention conseillées dans l’insuffisance respiratoire.
Pharmacien expérimenté avec une histoire démontrée de travail dans l’industrie pharmaceutique.